vendredi 19 novembre 2010

Cher lecteur, chère lectrice

Bonjour à toutes les personnes qui ont laissé un commentaire ici. Mes excuses de ne pas avoir répondu, à vrai dire je ne viens plus beaucoup sur ce blog, ayant crée une discussion complète sur un forum internet, mais je suis dispo pour répondre à vos questions si toutefois vous en avez encore, écrivez sur:

powerful77@hotmail.com

et je vous répondrai!

Pour les curieux: je suis stabilisé à 97-100kilos, pour mes 1.83m, et avec plus de 60 kilos perdus, c'est vraiment une réussite!

Je mange mieux, et je me suis trés bien habitué au by pass, je mange moins qu'une personne adulte de ma corpulence, mais beaucoup mieux qu'il y a 2 ans. En général je me contente d'entrée + plat sans me resservir, je fais souvent l'impasse sur les desserts.

Il m'arrive de perdre 2 ou 3 kilos (et donc de passer à 97/98), et de les reprendre par la suite, mais rien de grave et c'est normal en phase de stabilisation (qui peut être longue).

Niveau santé, je vais trés bien, aucun désagrément, je fais juste attention à ne pas manger trop vite, ni trop sucré, et je bois peu d'alcool, la tolérance est moindre quand on digère directement par l'intestin (attention on peut trés vite rouler sous la table si on ne fait pas gaffe) !

Voilà pour un bilan rapide de ces presque (déjà!!) 4 années avec le by pass.

N'hésitez donc pas à m'écrire, si vous le souhaitez, je réponds à toutes les demandes, questions, inquiétudes etc...

Courage dans votre démarche, que ce soit juste par curiosité ou parce que vous souhaitez passer le cap, gardez le moral !


Gabriel

lundi 15 janvier 2007

L'opération

Je vais donc vous raconter mon expérience avec le By Pass, qui se borne à un peu plus d'une semaine pour le moment

Jeudi 4 janvier : je passe chez mon chirurgien régler les dernières formalités ( et avancer les dépassements d'honoraires argh ), puis je vais à la clinique.

Aux admissions, on me propose une chambre particulière de 15m² et ma chérie peut même rester dormir sur place sans supplément, avec petits dej offert...

La chambre est nickel, refaite à neuf depuis un an je suis le premier à y séjourner, et y a même un écran plsama pour la TV... Bref, le luxe pour une opération.

Après les formalités d'usage, on mange : j'ai droit à une soupe et des pâtes avec du blanc de poulet grillé + une compote. C'est mon dernier repas avant les 4 prochains jours...

Le soir l'infirmière passe me donner de la bétadine pour me doucher, opération que je devrai recommencer le lendemain matin avant d'aller au bloc.

J'ai droit à une piqûre d'anticoagulant et un somnifère pour dormir. Je suis pensif mais Zen.

Vendredi 5 janvier

06h30 : nuit courte mais correcte vu les circonstances, l'infirmière passe me réveiller et me donner cette superbe blouse bleue nuit qui ne se ferme que devant, elle me prend la tension, la température et m'expédie à la douche bétadinée. on ne sait pas à quelle heure l'opé est programmée ( c'est un peu le bean's vu que le service a réouvert le 02/01...). je fais ma douche et j'attends qu'on me donne un produit décontractant avant d'aller au bloc... Je suis concentré, mais pas du tout stressé (bah ouais je sais c'est bizarre mais vrai!).

08h00 : le brancardier est là, j'ai pas eu droit au décontractant avant le grand départ, tant pis ! hop sur le brancard et direction le bloc opératoire : ma femme est là, souriante... je pars tranquille.

08h45 : je suis entre deux couloirs du bloc et j'attends... A croire qu'on m'a oublié! Ah non, voilà un gars du bloc qui vient me chercher et hop on change à nouveau de brancard...

09h30: rechangement de positionnement pour aller sur la table d'opération, les blocs sont neufs ( j'apprendrai + tard que je suis le 2nd opéré de la clinique pour 2007, vu que tout est neuf ) c'est rassurant quelque part... Le chirurgien passe dire bonjour, les infirmières me mettent les bandes de contention, et l'anesthésiste est là aussi... petit mauvais moment : il n'arrive pas à me piquer de veine sur le dos de la main et tape comme un boeuf pour arriver à les voir, je ne dis rien mais il me fait mal le bougre... il s'excuse d'ailleurs et me dit qu'il va me piquer dans le creux intérieur du poignet... Ca passe tout seul il me dit "je vous mets quelque chose qui va vous détendre..." et après je ne me souviens de rien...

14h00 (approx) : à part un "flash" où je sens qu'on m'extube du respirateur, j'ouvre un oeil en salle de réveil, arf sans lunettes j'y vois goutte mais je me sens bien shooté... les "douleurs" sont trés superficielles, une sensation de contracture au niveau du sternum et des abdos mais rien de plus, je ne sens pas les cicatrices des 5 ouvertures de la coelio... Allez savoir pourquoi ( la crainte d'avoir vraiment mal après ) quand l'infirmière me demande si j'ai mal je lui dis oui... Quel navet je fais, elle me place la PCA (morphine) et m'explique comment déclencher les injections... Grosse erreur : ce qui était sensé me soulager dans ma conception de jeuene craintif de la douleur va me provoquer des hauts le coeur et finalement je vomis... Mais à ce moment là, je ne suis pas du tout sûr que ce soit la morphine, alors je ne dis rien, je me contente de ne plus appuyer dessus et ça va bcp mieux.

16h20 : on me remonte dans ma chambre, ma pauvre chérie commençait vraiment à s'inquiéter (le chir nous avait dit que l'op ne durait qu'1h30 environ et étant parti à 8h elle ne comprenait pas que ce soit si long...). Je suis tjs KO par l'anesthésie, et quand j'essaye de respirer fort, mes abdos et mon thorax me disent "nooooonnnnn" alors pour me dire d'arriver à mieux respirer, je me reshoote à la morphine : nouvelle grosse erreur mon garçon : 2 minutes top chrono et heureusement que ma femme a des réflexes j'avais une bassine dans les mains au moment crucial... Et là je comprends : c'est la morphine ! Promis j'y toucherai plus ! Et effectivement, même si j'avais une gêne respiratoire ( vraiment supportable je vous assure ) aucune autre douleur n'est venue perturber ma nuit...

Par contre j'ai fait 4 fois pipi (et hop le pistolet, bien pratique d'être un garçon) et encore une fois... Merci ma chérie qui s'est levée deux fois dans la nuit pour me donner le précieux récipient!

Samedi 6 janvier :

06h00 : passage des infirmières, contrôle de la tension et de la température, vérification de la perf et de la voie centrale, remplacement des bouteille de glucose et d'antalgique on me demande comment je vais et... je vais super bien !!!

08h00 : pendant que ma chérie prend son petit dej, je repense à la journée précédente, je regarde avec dégoût la pompe à morphine : j'y ai plus touché et j'y toucherai plus ! la gêne pour respirer est déjà moindre, j'avais lu le témoignage d'une fille by passée qui recommandait de bien respirer pour à la fois s'oxygéner et permettre aux muscles distendus de revenir à leur place... Et effectivement ça marche bien.

09h00 : le kiné passe me voir, trés sympa, il m'explique tous les avantages d'une opération sous coelio et aussi des exercices respiratoires à faire pour résorber la contracture du diaphragme et des abdos. Je lui demande à partir de quand je pourrai me lever (oui déjà marre de rester couché lol) et il me propose de tenter de suite. Je me lève et... Tout va bien ! Je suis encore sonné par l'anesthésie de la veille, mais ni vertiges, ni nausées : RIEN ! Je vais bien le kiné a l'air étonné de me voir si "en forme", je lui demande si je peux avoir un pied roulant pour les bouteilles des perfs qui sont attachées à mon lit et va m'en chercher un... Youpiii je peux aller aux WC et faire ma toilette tout seul !

On me retire la pompe à morphine, et les bandes de contention première délivrance... (ce sont ces deux choses qui m'ont le + embêté !!)

La journée passe normalement, et aucune douleur !! je continue de faire les exercices respiratoires recommandés par le kiné. J'ai mes premiers gaz (bah désolé mais c'est important ça veut dire que mon estomac se vide et que je peux boire un peu d'eau Mon cousin passe me voir et me trouve en forme, ça fait plaisir

17h00: le chirurgien passe me voir et il est étonné de me voir debout "ce n'est pas la première fois que vous vous levez au moins?" qu'il me lance... Et les infirmières de le rassurer :"Non monsieur il est debout depuis ce matin...". Apparemment je m'en suis trés vite remis ! RAS pour le reste de la journée, les nuits sont agitées car on vient vérifier mes perfs et ma tension et température régulièrement, chaque soir j'ai droit à une piqûre d'anticoagulants dans le ventre (pas douloureux )

dimanche 7 janvier :

réveil 06h15 comme d'hab, je suis crevé je dors pas assez avec toutes ces allées venues dans la chambre ( et ma pauvre chérie aussi est naze )

vers 07h30 je demande du primperan (contre les nausées ) : mon ventre est vide depuis trois jours et j'ai la sensation de manquer d'énergie, la tête tourne un peu mais rien de méchant, ça passe assez vite grâce à l'injection (le personnel est trés à l'écoute des mes besoins et passe me demander comment je vais régulièrement : c'est la seule fois que je les ai appelés via le bouton d'appel )

09h00 : je fais ma toilette et me change, ça va bcp mieux, je dirais même que je pète la forme ! Plus du tout de pb pour respirer les conseils du kiné ont payé !

10h00 : l'infirmière qui s'occupe de moi vient me changer les pansements du ventre et de ma voie centrale (sous claviaire ). j'ai tjs ma perf dans le pognet qui commence à me faire mal et qui me saoule dans mes déplacements (oui je reste pas en place, je vais me ballader dans les couloirs ça fait bien rire le kiné d'ailleurs) alors je demande à ce qu'elle me la retire vu que de ttes façons j'ai une voie centrale et que la perf est de trop... AHhhh soulagement et 2e délivrance...

Dans l'après midi une amie de mes parents passe me voir, depuis vendredi j'ai du recevoir une 50aine de coups de fils : c'est bon de se sentir aimé lol

Pour le reste RAS, on s'ennuie un peu en clinique... Le chirurgien passe me voir le soir et me trouve en forme, il me dit que finalement je pourrai sortir mercredi ou jeudi au plus tard ( au lieu de samedi ou lundi !!!)

Lundi 8 janvier : Ma femme qui est prof a repris le boulot, me voilà seul snifff

4e jour à jeûn... On doit me faire mon TOGD dans la journée mais je ne sais pas quand... Je demande à l'infirmière si on me virera la voie centrale après que je puisse un peu m'oxygéner les bronches... Elle me dit que ça dépend des médecins...

08h00 : je suis rasé tout propre et changé, ça fait du bien 09h30 un brancardier vient me chercher "ah mais vous marchez?" bah oui je marche, j'en ai marre d'être dans le lit accroché par ma voie centrale moi!! Alors il me dit qu'il m'accompagne en radio pour le TOGD ( = Test Oeso Gastro Duodénal, on vérifie le transit ).

10h00 je redoute un peu le TOGD... On m'a prévenu que le liquide réactif à avaler est dégueu... J'ai rien dans le ventre depuis 4 jours... Je prie que ça passe bien et surtout de pas vomir... En + ils me filent un grand verre rempli à ras bord ces chacals de la radio!!! Malgré l'infame gout dégueu et franchement désagréable, j'arrive à en avaler la moitié ce qui est suffisant pour voir que tout marche correctement...

10h15 : je suis remonté dans ma chambre tout seul comme un grand et j'attends maintenant le second effet kiss cool du TOGD... Pour résumer je suis allé 5 fois aux WC dans la journée pour la grosse commission mdr Ce qui est trés bon parce que ça prouve que tout marche normalement !!

12h30 : après accord du radiologue et de mon chirugien, j'ai le droit de remanger ! Youpi Mon premier repas : un bouillon clair de légumes et un jus de pommes... je n'ai pas fini mon bouillon et j'ai gardé le jus pour + tard... J'avais plus faim ! Le soir j'ai le droit au même repas, et au même constat... La journée a été un peu longue mais j'ai eu bcp de coups de tel alors ça fait plaisir.

Mardi 9 janvier

Arf toujours un peu difficile de faire de longues nuits dans une clinique, surtout accroché par la clavicule à une bouteille d'antalgiques ! Mais je n'ai tjs aucune douleur... le personnel soignant vient me voir plusieurs fois dans la journée pour s'en assurer vu que je les appelle jamais... mais tout va trés bien !

Je me demande à quoi ça sert qu'on me laisse la voie centrale vu que j'ai recommencé à m'alimenter et que je peux donc prendre les antalgiques par voie orale mais bon... on prend son mal en patience...

08h00 : premier petit dej ! un café et deux petits gâteaux bretons... je n'ai pas fini mon café... La journée passe lentement mais sûrement... je regarde des DVD sur mon pc, je lis, je zappe la TV...

12h00 : premier vrai repas ! purée, bouillon de boeuf compote et yahourt nature, ils m'ont mis deux tranches de pain de mie et se sont un peu plantés en me mettant du poisson dans ma purée... mais je fais pas d'histoire, je me contente de la moitié de la purée (en triant le poisson) de deux gorgées de bouillon et de trois cuillères à café de compote... pfffffff PLUS FAIM !

Le reste de la journée RAS, on me refait mes pansements, on me laisse tjs la voie centrale (grrrrrrr) et je continue à aller faire des ballades dans les couloirs...

18h00 : le chirurgien passe me voir j'ai le droit de sortir mercredi soir !!

Ma chérie me rejoint après deux jours d'absence et apprend la bonne nouvelle. Le soir j'ai eu un mélange purée + bouillon cube, un fromage blanc et une compote. Vous vous en douterez, je n'ai pas tout mangé...

Des amis passent me voir vers 21h je suis trop content d'avoir de la visite

Mercredi 10 janvier : Dernière journée...

L'infirmière passe me voir après ma toilette pour me refaire des pansements qui dureront 8/10 jours après je devrai laisser les cicatrices s'aérer... D'un air suppliant je lui demande si elle veut pas me retirer la voie centrale, elle me dit qu'elle appelle mon anesthésiste et qu'elle revient.

En début d'après midi on me retire la voie centrale : c'est comme une perf qui est placée sous la clavicule droite, maintenu sur la peau par deux points de suture, un petit tube de la taille du veine est enfoncé et va je ne sais où... Les points tirent un peu et picotent quand on les retirent mais ça ne fait pas "mal", pour le petit tube, je n'ai rien senti du tout, ma femme a halluciné car il devait y avoir 10/15 cms de tube enfoncé sous ma clavicule!!

Ultime délivrance !!!!!!!!! Je peux enfin aller gambader dehors, après 6 jours d'enfermement ! je m'empresse de m'habiller, exit les pyjamas et les pantoufles ;o)

Après une petite ballade bien appréciable, retour en chambre pour attendre le passage du chir qui me permettra d'avoir mon bon de sortie... Là c'est le + long... Finalement à 17h30 il passe juste me donner une enveloppe contenant le compte-rendu opératoire GGrrrrrrr...

On fait les papiers pour sortir et bye la clinique retour à la maison, HOME SWEET HOME

Cette nuit, j'ai enfin pu dormir normalement sans interruption...

Et à l'heure où je vous écris, je suis en super forme. Le bilan de cette première semaine et demie est donc trés positif, je n'ai pas souffert de l'intervention et je m'en suis remis remarquablement bien grâce à Dieu.

Mais attention : ce n'est pour tout le monde pareil, chacun réagit différemment à une anesthésie, à un choc opératoire et les risques sont conséquents. l'opération aura finalement duré 1h45, il s'agit de l'opération la plus lourde en chirurgie digestive, et même si tout va bien aujourd'hui, je vais avoir un suivi strict et je dois faire trés attention dans les mois qui viennent. Certes je vais predre bcp de poids, mais les risques que j'ai pris n'étaient pas anodins (avis aux futurs candidats à une opération de ce type...).

Pourquoi la chirurgie ?

Depuis mon plus jeune âge, j'ai tendance à prendre du poids. mes parents ont toujours fait attention, me surveillant et tentant de limiter mon appétit.

A l'âge de 18 ans, pas de problème particulier, un petit bide mais du haut de mes 1,83 et mes 90 kilos, tout allait plutôt bien, je faisais du sport et ne mangeais pas suffisamment pour grossir.

A l'Université, arrêt du sport, repas plus riches et début de la prise de poids.

Aux USA en 2000, en 6 mois, je prends bcp de poids... La machine est lancée...

A mon retour des USA, solitude et déboires sentimentaux me conduiront à me laisser aller davantage et continuer l'ascension pondérale... Le pire c'est que je ne m'en rends pas vraiment compte... je ne fais que manger ce que j'aime, sans exagérer sur les quantités, mais je ne le sais pas encore, cela va devenir catastrophique...

Arrivé à 130 kilos mon entourage s'inquiète et ne cesse de me faire des réflexions "pour mon bien" qui me blessent et ne m'aident pas, dumoins c'est ce que je crois.

Au moment où je veux faire marche arrière, il est trop tard.

Les kilos s'enchainent, la culpabilité aussi. Je freine et tente de contrôler mon alimentation, mais le chiffre sur la balance grimpe encore jusqu'à atteindre 153 kilos... Chiffre qui symboliquement me provoque le déclic : il faut y remédier, je ne peux pas continuer comme ça.

L'obésité est le fruit de nombreux paramètres plus complexes qu'il n'y parait. Dans la pensée collective, un obèse est forcément une personne qui passe son temps à s'empiffrer, un feignant... Mais ce qu'il faut savoir c'est que ça n'est pas vrai.

En Aout 2006, je prends donc la décision de revoir une nutritionniste et si vraiment rien n'y fait, de sauter le pas vers la chirurgie qui, je l'ai souvent lu et entendu, donne de bons résultats.

Finalement, en Septembre, après réflexion, je rencontre mon chirurgien pour la première fois. Après un entretien détaillé sur les techniques bariatriques, il me propose un by pass gastrique, qui, selon lui, serait plus approprié pour une personne de ma corpulence.

Mon IMC est de 46. Qu'est ce que l'IMC ? C'est l'indice de Masse Corporelle, aussi appelé BMI (Body mass index) pour le calculer : IMC = p / t² (poids x taille ²)

Les valeurs habituelles se situent entre 18,5 et 25. Au-delà, vous êtes atteint de surpoids (de 25 et 30) ou d'obésité (à partir de 30).

Sur le moment, je me refuse à l'idée d'une telle intervention. J'ai vu un docu TV sur Maradona qui a fait cette opération et cela m'a fait peur. mais les proposdu chirurgien rsonnent dans ma tête... plus j'y pense... Plus je me dis que cette intervention m'est nécessaire.

J'accepte de passer les examens préalables nécessaires à l'accord de la Sécurité sociale pour l'opération. Je vois en une journée :

- un chirurgien
- une nutritionniste
- un pneumologue
- un cardiologue
- un endocrinologue
- un gastro-entérologue
- un anesthésiste
- un radiologue

Tous les examens me donnent le même résultat "éligible".

J'envoie les papiers (entente préalable) à la Sécu, qui ne me répond pas, c'est signe d'accord.

Le parcours est donc lancé et la date de l'opération est fixée : le 5 janvier 2007 au matin.

Qu'est-ce que le By Pass Gastrique ?



Le by pass, c'est quoi ?

Eh bien en voici un schéma, et une explication succinte :

Le by pass est une technique plus ancienne que l'anneau mis qui n'était pas conçue au départ pour le traitement de l'obésité. on l'utilisait pour des gens atteints de cancer de l'estomac, et on constatait une perte de poids considérable... Pour faire simple, le by pass ( court circuit ) consiste à : - scinder l'estomac en deux parties, une poche supérieure qui devient l'estomac définitif ( de petite taille ) - connecter l'intestin grêle à la poche supérieure en court circuitant environ 80 cm de son parcours initial - raccorder la poche inférieure qui sert à sécreter les sucs gastriques qui iront retrouver les aliments dans l'intestin Cette technique est donc à double effet : restictif ( comme l'anneau ) il permet de réduire les quantités d'aliments et d'atteindre rapidement la satiété, et malabsorptif = les nutriments et graisses ne sont que trés peu absorbées par l'organisme, donc l'organisme puise dans les réserves. Avantages face à l'anneau : moins de complications en terme de proportions, mais par contre les complications sont plus graves. 80% de perte effective du surpoids en un à deux ans ( contre 50% avec l'anneau ); pas de reprise de poids en général, alors que l'anneau si on le retire, il y a trés souvent reprise de poids. Inconvénients face à l'anneau : le by pass est irréversible, c'est une chirurgie plus lourde donc plus risquée, il entraine des phénomènes de carences et donc de besoins en compléments vitaminiques et en fer. A noter que pour subir un by pass, l'IMC ( ou BMI, indice de masse corporelle ) doit être supérieur à 40.